Après Nicolas Sarkozy, c’est NKM qui évoque la nécessité de laisser déraper le déficit public.On est en plein délire. Les candidats à la primaire de droite nous expliquent maintenant que pour réformer il faut faire sauter la règle des 3%, au moins pendant quelques années. Des candidats qui prônent pourtant le retour de l’effort, du travail, de l’autorité, refusent d’emblée d’imposer le moindre effort.

Morning du 4 Octobre, La folie du déficit public

Après Nicolas Sarkozy, c’est NKM qui évoque la nécessité de laisser déraper le déficit public.On est en plein délire. Les candidats à la primaire de droite nous expliquent maintenant que pour réformer il faut faire sauter la règle des 3%, au moins pendant quelques années. Des candidats qui prônent pourtant le retour de l’effort, du travail, de l’autorité, refusent d’emblée d’imposer le moindre effort.


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ON VA RASER GRATIS
Aucun accent churchillien dans cette campagne. Non. Nous voilà repartis dans une campagne dans laquelle on promet de raser gratis. On va baisser les impôts, faire des cadeaux et éventuellement réduire les dépenses publiques et réformer. Mais chez nous, contrairement aux Allemands et autres pays vertueux de l’Europe, allez savoir pourquoi, quand on réforme, on accroît le déficit public. Nous ne sommes certes pas le seul pays en Europe à réclamer un assouplissement des contraintes de déficit public mais les autres pays qui réclament plus de souplesse sont des pays qui ont vraiment pratiquer l’austérité. L’Espagne, l’Italie et même la Grèce ont fait des efforts douloureux, ils ont accepté des sacrifices majeurs sur l’indemnisation du chômage, l’âge de la retraite, le temps de travail, la couverture sociale.

PAS DE SENS DE L'EFFORT
Nous nous n'avons fait aucun effort, aucun sacrifice. Rien. On peut prôner la relance quand on est passé par la case austérité et réformes. Certes tous les candidats promettent des réformes : ça ne coûte rien. Mais une fois de plus on lance une campagne en ignorant des règles de bon sens que les Français comprennent pourtant et appliquent à la gestion de leur propre budget puisque les Français ont un des taux d’épargne les plus élevés d'Europe. Aucun candidat n’explique qu’on ne peut pas dépenser plus qu’on ne gagne. Ils proposent tous finalement de continuer à faire ce qu’on fait depuis 1974, creuser les déficits et vivre au dessus de nos moyens. Et comme avec les taux d’intérêt à zéro, financer une dette qui explose ne coûte pas cher, on aurait tort de se priver.

BREXIT MEANS BREXIT
Les marchés ont réagi à la déclaration de Theresa May prônant un hard brexit. La...
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