Fiscalité, Qui va bénéficier de la nouvelle baisse d’impôts ?
Publié le 23 septembre 2016
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A qui profite la baisse ?
Pour la quatrième fois depuis l’été 2013, le gouvernement fait un geste en faveur des ménages payant l’impôt sur le revenu en 2017. Ce sont ainsi cinq millions de foyers fiscaux, qui seraient concernés par la mesure sur les 37 millions foyers fiscaux français. Soit un foyer fiscal sur sept, A noter que près de la moitié, soit 17 millions, sont imposables.
Concrètement, comment la générosité de Bercy va-t-elle se matérialiser ? Le cadeau fiscal prendra la forme d’une réduction d’impôt de 20 % « sous condition de revenu ». Cette fois-ci, pas de abattement forfaitaire, comme en 2014, ou de suppression d’une tranche d’imposition comme en 2015. Le gouvernement veut faire un geste avant les élections sans pour autant que cette largesse fiscale n’obère ses engagements budgétaires auprès de Bruxelles. Elle concernera avant tout les classes moyennes oubliées des dernières mesures fiscales de ce quinquennat. Ainsi, cette ristourne fiscale touchera les célibataires, divorcés et veufs ayant un salaire inférieur à 1 700 euros nets par mois. Ce seuil sera doublé à 3 400 euros pour les couples et majoré en fonction des charges de famille (300 euros par enfant). Bercy précise que ce lissage entre 1 700 euros et 1 900 euros net par mois permettra d’éviter tout effet de seuil, c’est-à-dire une augmentation excessive de leur impôt sur le revenu.
Bercy prend en exemple un célibataire sans enfant gagnant 1 700 euros par mois qui verra sa feuille d’imposition s’alléger de 956 euros en 2016 à 765 euros en 2017. Un couple sans enfant avec un salaire cumulé de 3 400 euros verra quant à lui son impôt se réduire de 465 euros pour s'afficher à 1 859 euros. Autre exemple cité par Bercy, celui d'un couple cette fois-ci avec trois enfants et gagnant 4 100 euros, bénéficiera d’une ristourne de 360 euros pour payer un impôt de 1439 euros.
Une générosité en trompe l’œil ?
Selon les calculs de Bercy, ce sont donc 5 millions de foyers fiscaux seront concernés pour un gain moyen de 200 euros. Le gouvernement se félicite de l’ensemble des baisses d’impôt sur le revenu décidées depuis 2014. D’après Bercy, elles atteindront 6 milliards d'euros. Mais les classes moyennes supérieures et des ménages aisés de leur côté, n’auront pas vu la moindre couleur de cette générosité. Pire, ce sont ces mêmes ménages qui ont le plus supporté les diverses hausses d’impôts sur les années 2013 et 2014.
Selon un document de la commission des finances de l’Assemblée publié l’an dernier, 20 % des foyers aux revenus les plus élevés ont absorbé 75 % des hausses d'impôts sur le revenu. Pas étonnant que les salariés français soient les plus démotivés au monde, selon un sondage Ipsos publié cet été. Bien sûr, il n'y a que les taxes qui pèsent dans ce sondage mais avec plus de la moitié de l’année passée à travailler pour l’État, gageons que cela joue beaucoup.
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