Morning du 12 Mai, LE MIRAGE AMERICAIN ?
Publié le 12 mai 2016
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LES CHIFFRES SONT BONS...ET MAUVAIS
Qu’est ce qui fait que les ménages Américains sont en colère et soutiennent un Donald Trump ou, même s’il ne gagnera, un Bernie Sanders qui s’affiche comme socialiste ? Eh bien, on a des pistes. La sortie de crise de 2008 n’est pas une vraie sortie de crise. La reprise de l’emploi n’est pas une vraie reprise de l’emploi.
Les chiffres ne sont pas faux comme en Chine ou en Inde.
Mais ils ne reflètent qu’une partie de la réalité. 1 travailleur sur 6 a perdu son emploi aux Etats Unis pendant la crise de 2008. On parle de 40 millions de licenciements ou de pertes d’emploi. Une large majorité a retrouvé un job mais un job à temps partiel ou un job avec un salaire nettement moins élevé. Et il y a encore 14 millions de personnes qui sont sans emploi ou à temps partiel parce qu’ils n’arrivent pas à trouver un job à plein temps.
UN ECRASEMENT DE LA CLASSE MOYENNE
Et donc un effet sur les salaires.
Les Etats Unis ne sont pas la France. Quand on perd son job, on n’a pas ou peu d’indemnités chômage. Et retrouver un job est vital. Et on accepte donc, pour retravailler le plus vite possible, des réductions drastiques de salaires. Résultat : les 4/5 des ménages urbains américains ont vu leur pouvoir d’achat chuter depuis 16 ans. Et c’est cette classe moyenne Américaine, touchée par la crise de 2001, et broyée par celle de 2008, qui proteste aujourd’hui dans les urnes. Et c’est ce qui explique qu’aux Etats Unis, la FED hésite à relever ses taux et que plus personne ne peut affirmer que Trump est sûr de perdre contre Clinton.
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Qu’est ce qui fait que les ménages Américains sont en colère et soutiennent un Donald Trump ou, même s’il ne gagnera, un Bernie Sanders qui s’affiche comme socialiste ? Eh bien, on a des pistes. La sortie de crise de 2008 n’est pas une vraie sortie de crise. La reprise de l’emploi n’est pas une vraie reprise de l’emploi.
Les chiffres ne sont pas faux comme en Chine ou en Inde.
Mais ils ne reflètent qu’une partie de la réalité. 1 travailleur sur 6 a perdu son emploi aux Etats Unis pendant la crise de 2008. On parle de 40 millions de licenciements ou de pertes d’emploi. Une large majorité a retrouvé un job mais un job à temps partiel ou un job avec un salaire nettement moins élevé. Et il y a encore 14 millions de personnes qui sont sans emploi ou à temps partiel parce qu’ils n’arrivent pas à trouver un job à plein temps.
UN ECRASEMENT DE LA CLASSE MOYENNE
Et donc un effet sur les salaires.
Les Etats Unis ne sont pas la France. Quand on perd son job, on n’a pas ou peu d’indemnités chômage. Et retrouver un job est vital. Et on accepte donc, pour retravailler le plus vite possible, des réductions drastiques de salaires. Résultat : les 4/5 des ménages urbains américains ont vu leur pouvoir d’achat chuter depuis 16 ans. Et c’est cette classe moyenne Américaine, touchée par la crise de 2001, et broyée par celle de 2008, qui proteste aujourd’hui dans les urnes. Et c’est ce qui explique qu’aux Etats Unis, la FED hésite à relever ses taux et que plus personne ne peut affirmer que Trump est sûr de perdre contre Clinton.
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