Le groupe Chinois Anbang a remporté la bataille pour le groupe hôtelier Américain Starwood qui travaillait depuis novembre à son rapprochement avec Marriott.Mais les Chinois sont arrivés,ont fait une meilleure offre et en plus ils paient tout en cash.Une offre qu’on ne peut pas refuser.Jusque là rien d’étonnant. C’est la vie du business.Et on a eu une situation similaire avec Darty et la Fnac .

Morning du 21 Mars, QUAND LA CHINE A PEUR DE LA CHINE

Le groupe Chinois Anbang a remporté la bataille pour le groupe hôtelier Américain Starwood qui travaillait depuis novembre à son rapprochement avec Marriott.Mais les Chinois sont arrivés,ont fait une meilleure offre et en plus ils paient tout en cash.Une offre qu’on ne peut pas refuser.Jusque là rien d’étonnant. C’est la vie du business.Et on a eu une situation similaire avec Darty et la Fnac .


Source :

ALERTE DE LA BANQUE CENTRALE
Ce qui en revanche est moins classique, c’est qu’au même moment, le patron de la banque Centrale Chinoise lançait une alerte. Pour lui, les entreprises Chinoises sont trop endettées. Et ce surendettement est un nouveau risque pour l’économie Chinoise, qui n’avait d’ailleurs pas besoin de ça.Et le timing de cette déclaration n’est pas une coincidence. Contrairement à ce qu’on pouvait imaginer dans nos fantasmes d’un gouvernement Chinois qui pousserait ses entreprises à fondre des proies étrangères dans un souci de conquête du monde, le pouvoir Chinois voit d’un très mauvais œil c’est groupes Chinois qui se sont développés en quelques années à coût de surendettement et qui achètent tout ce qui se présente et à n’importe quel prix. Anbang est l’exemple typique. En moins de 18 mois, plus de 23 milliards de dollars d’acquisitions dans l’hôtellerie, avec un financement massif par la dette

ZONE ROUGE D'ENDETTEMENT
Et ce n’est pas le seul groupe Chinois dans cette situation. Selon S&P, les 54 groupes Chinois qui ont fait des acquisitions à l’étranger l’an dernier ont des niveaux de dettes inquiétants. La dette des entreprises est à un nouveau record, 160% du PIB, proche de ce qu’on a connu dans les pays développés avant la crise de 2008. Si on ajoute à la cette dette, la dette des banques, la dettes des collectivités locales, la dette des ménages et la dette de l’Etat, le terme de bulles est plus qu’applicable. Quand Anbang sera en faillite, Marriott pourra revenir à la charge. On a connu exactement la même situation avec les groupes Japonais à la conquête du monde dans les années 80… L’histoire se répète.



Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2016 MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières