Le remaniement gouvernemental ne mérite pas de commentaire tant il est la preuve de l'incompétence et de la déconnexion des politiques. J'avais prévu d'en rire ce matin mais je vous avoue qu'il me donne plutôt envie de pleurer. Donc no comment.

Morning du 12 février, Tout est dit

Le remaniement gouvernemental ne mérite pas de commentaire tant il est la preuve de l'incompétence et de la déconnexion des politiques. J'avais prévu d'en rire ce matin mais je vous avoue qu'il me donne plutôt envie de pleurer. Donc no comment.


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TOUT ET N'IMPORTE QUOI
Fascinant. Fascinant de lire et d'entendre tout ce qui se dit depuis quelques jours sur la baisse des marchés. Chacun y va de son explication. La crise en 5 points. Les 6 raisons du krach. Les 8 points du retour à 2008. Amusant de voir toutes ces explications et ces interviews de spécialistes de la prévision... mais a posteriori. Je comprends que ce soit anxiogène tant les explications sont confuses et absurdes. On a envie de leur dire: mais pourquoi vous réveillez-vous maintenant ? Pourquoi étiez-vous encore si positifs en décembre, il y a à peine 2 mois?

NOTRE CONVICTION
n'a pas changé. Depuis près de deux ans maintenant nous la martelons ici, jour après jour: nous sommes dans un nouveau cycle économique majeur. Un cycle économique qui a démarré en 2008 et qui est drivé par trois éléments: la démographie, la nouvelle révolution technologique, le poids de l'endettement des états. Ces trois éléments nous font entrer dans une période longue de croissance molle et de déflation. Et dans une période de croissance molle et de déflation, la valeur des actifs doit s'ajuster. L'ajustement avait déjà eu lieu sur les matières premières, sur les pays émergents. Il est normal qu'il ait lieu maintenant sur les marchés des pays développés.

NE PAS TOUT MÉLANGER: LA CHINE
La Chine est un élément important de ce nouveau cycle mais la Chine est un problème spécifique et particulier. La Chine a décidé de changer de modèle en 2008 en passant d'une économie tournée vers les exportations à bas coûts et les surinvestissements publics absurdes financés par les dettes, à une croissance plus pérenne mais plus faible drivée par la consommation. Une telle transition demande au moins 10 ans et est douloureuse.

NE PAS TOUT MÉLANGER: LES BANQUES
L'effondrement des valeurs bancaires n'est pas le signe d'une nouvelle crise financière. C'est le signe d'un ajustement massif de valorisation. Sans la...
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