Impôts, à partir du 29 juillet, vous ne travaillerez plus pour l’Etat…
Publié le 28 juillet 2015
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Un jour de plus pour financer la dépense publique
Comme l’an passé, les champions de la fiscalisation sont la Belgique et la France, selon une étude de l’Institut Économique Molinari. En dépit des appels à la « pause » fiscale, la France continue de détenir avec la Belgique le record de la taxation du salarié moyen.
Les prélèvements obligatoires dans ces deux pays sont de 59,47 % et 57,17 %, avec des libérations fiscales les 6 août et 29 juillet 2014, soit un jour plus tard que l’an passé pour la France. Suivent ensuite l’Autriche, la Hongrie, la Grèce et l’Allemagne. Les taux de prélèvements obligatoires y varient entre 56,42 % et 52,27 % et les jours de libération fiscale s’y échelonnent entre les 10 et 25 juillet. En revanche, les chypriotes se défont très rapidement de leurs obligations fiscales dès le 31 mars.
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Hausse du taux d’imposition réel du salarié moyen européen
Globalement, l’institut relève une hausse du taux d’imposition réel du salarié moyen européen à 45,19 % en 2014, c’est 1,20 % de plus qu’en 2010, date de la première édition de cette étude. Il signale que derrière cette moyenne « se cache une évolution contrastée. Sur un an, 13 pays de l’UE participent à la hausse des prélèvements obligatoires et 14 à la baisse. « Alors que certains pays continuent la politique de hausses de charges et d’impôts, mise en place par les États européens suite à la crise financière de 2008-2009, d’autres font le chemin inverse », souligne l’institut.
« La zone euro a subi une légère hausse de la pression fiscale, alors qu’à l’inverse, la pression fiscale a baissé hors zone euro », ajoute l’étude.
Les prélèvements dépassent le pouvoir d’achat réel
Dans certains pays, les prélèvements dépassent le pouvoir d’achat réel. L'employeur français doit désormais débourser 235 euros pour que son salarié moyen dispose de 100 euros de pouvoir d'achat. C'est 2 euros de plus qu'en 2014. Pour l’institut, cette évolution est liée aux hausses de charges sociales, d'impôt sur le revenu et de TVA, qui pénalisent le salarié moyen sur tous les tableaux.
Le salarié français est l’un des moins bien lotis en la matière, Selon l’étude, il est certes un des mieux payés (55 805 euros), mais il est aussi particulièrement fiscalisé (32 103 euros). À elles seules, les charges sociales (28 055 euros) représentent plus que son pouvoir d’achat (23 702 euros), ce qui constitue le record de l’Union européenne.
« La France, désormais dans le groupe des pays les plus endettés, refuse de prendre la mesure des risques. Le débat est axé sur de fausses réformes, à l’image du prélèvement de l’impôt sur le revenu à la source. Des sujets cruciaux comme l’assouplissement du marché du travail, les risques liés à l’étatisation de la protection sociale et la remise en ordre des finances publiques ne sont pas traités sérieusement. », explique Cécile Philippe, directrice générale de l’Institut économique Molinari (IEM) et co-auteur de l’étude.
Comme l’an passé, les champions de la fiscalisation sont la Belgique et la France, selon une étude de l’Institut Économique Molinari. En dépit des appels à la « pause » fiscale, la France continue de détenir avec la Belgique le record de la taxation du salarié moyen.
Les prélèvements obligatoires dans ces deux pays sont de 59,47 % et 57,17 %, avec des libérations fiscales les 6 août et 29 juillet 2014, soit un jour plus tard que l’an passé pour la France. Suivent ensuite l’Autriche, la Hongrie, la Grèce et l’Allemagne. Les taux de prélèvements obligatoires y varient entre 56,42 % et 52,27 % et les jours de libération fiscale s’y échelonnent entre les 10 et 25 juillet. En revanche, les chypriotes se défont très rapidement de leurs obligations fiscales dès le 31 mars.
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Hausse du taux d’imposition réel du salarié moyen européen
Globalement, l’institut relève une hausse du taux d’imposition réel du salarié moyen européen à 45,19 % en 2014, c’est 1,20 % de plus qu’en 2010, date de la première édition de cette étude. Il signale que derrière cette moyenne « se cache une évolution contrastée. Sur un an, 13 pays de l’UE participent à la hausse des prélèvements obligatoires et 14 à la baisse. « Alors que certains pays continuent la politique de hausses de charges et d’impôts, mise en place par les États européens suite à la crise financière de 2008-2009, d’autres font le chemin inverse », souligne l’institut.
« La zone euro a subi une légère hausse de la pression fiscale, alors qu’à l’inverse, la pression fiscale a baissé hors zone euro », ajoute l’étude.
Les prélèvements dépassent le pouvoir d’achat réel
Dans certains pays, les prélèvements dépassent le pouvoir d’achat réel. L'employeur français doit désormais débourser 235 euros pour que son salarié moyen dispose de 100 euros de pouvoir d'achat. C'est 2 euros de plus qu'en 2014. Pour l’institut, cette évolution est liée aux hausses de charges sociales, d'impôt sur le revenu et de TVA, qui pénalisent le salarié moyen sur tous les tableaux.
Le salarié français est l’un des moins bien lotis en la matière, Selon l’étude, il est certes un des mieux payés (55 805 euros), mais il est aussi particulièrement fiscalisé (32 103 euros). À elles seules, les charges sociales (28 055 euros) représentent plus que son pouvoir d’achat (23 702 euros), ce qui constitue le record de l’Union européenne.
« La France, désormais dans le groupe des pays les plus endettés, refuse de prendre la mesure des risques. Le débat est axé sur de fausses réformes, à l’image du prélèvement de l’impôt sur le revenu à la source. Des sujets cruciaux comme l’assouplissement du marché du travail, les risques liés à l’étatisation de la protection sociale et la remise en ordre des finances publiques ne sont pas traités sérieusement. », explique Cécile Philippe, directrice générale de l’Institut économique Molinari (IEM) et co-auteur de l’étude.
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