Le Wall Street Journal se fait l'écho ce matin d'une théorie de plus en plus populaire pour expliquer la relative faiblesse de la croissance économique mondiale malgré une masse historique d'argent déversé par les banques centrales: Oversupply, le surplus, l'excédent. Le monde a trop de tout et la demande ne peut et ne pourra pas l'absorber. Passionnant.

Morning du 27 Avril, TROP DE TOUT

Le Wall Street Journal se fait l'écho ce matin d'une théorie de plus en plus populaire pour expliquer la relative faiblesse de la croissance économique mondiale malgré une masse historique d'argent déversé par les banques centrales: Oversupply, le surplus, l'excédent. Le monde a trop de tout et la demande ne peut et ne pourra pas l'absorber. Passionnant.


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UN MONDE D'ABONDANCE
Une nouvelle explication à la faiblesse de la croissance mondiale est de plus en plus populaire. Les plus grands esprits tentent de comprendre pourquoi 7 ans après la crise, la reprise est si faiblarde. Et les explications abondent. Et le Wall Street Journal en ajoute une qui est passionnante. Si les pays développés flirtent avec la déflation et les pays émergents avec le ralentissement de la croissance c’est que nous sommes en période historique de surplus, d’excédent massif. Il y a trop de tout. Trop de pétrole du fait du schiste, trop de matières premières comme le charbon ou le minerai de fer mais aussi trop de main d’œuvre, trop d’argent et trop d’épargne.

POURQUOI CES EXCEDENTS ?
Pour une multitude de raisons. La globalisation et la mondialisation sont parvenus à créer un vrai marché unifié mondial où ce qui est produit à un coin du globe est disponible à l’autre bout, parce que certains pays comme la Chine ont construit une usine du monde qui est surdimensionnée par rapport à la demande, parce que les banques centrales inondent le monde d’argent qui ne va pas là où il doit, parce que les producteurs de pétrole et de matières premières compensent la baisse des cours par la hausse de la production ce qui accélère la baisse des cours.

PAS ASSEZ DE DEMANDE
Et comment se fait il que ces excédents ne soient pas absorbés ?
La crainte de l’avenir fait que les ménages qui peuvent épargner épargnent trop, les entreprises qui peuvent investir préfèrent verser des dividendes ou racheter leurs actions, et surtout le poids de la dette empêche toute relance massive. Même si les taux d’intérêt ont baissé à zéro ou presque, la dette est toujours là. Elle ne diminue pas et pèse sur la reprise de la croissance. Une chose est certaine : nous sommes encore dans une...
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