Morning du 10 février, La France a de la chance
Publié le 10 février 2015
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VENT D'OPTIMISME SUR LA ZONE EURO
L’économie n’est pas une science exacte. Loin de là. On sait notamment que la psychologie joue un rôle fondamentale et qu’elle est peu quantifiable et prévisible. Mais il y a quand même quelques certitudes : la baisse du pétrole de 50%, la chute de l’euro de 20% et les taux d’intérêt à zéro égalent 0.5% de croissance en plus. C’est le tarif minimum. Normal donc que les états et les instituts commencent tous à relever leurs prévisions de croissance. Ce qui est étonnant c’est qu’ils aient mis plus de deux mois à se décider de le faire. Même en France peu de gens se hasardent encore à prévoir une croissance supérieure à 1% .
LA PEUR DES PREVISIONS
Pourquoi cette hésitation? En France ce gouvernement n’a pas un bon track record en termes de prévisions. Rappelons qu’ Hollande a prédit une inversion de la courbe du chômage pour la fin de l’année 2013 et que cela lui colle à la peau depuis. Il ne veut pas se mouiller pour la croissance et attendra que l’INSEE se jette à l’eau. D’autant que, contrairement à l’Allemagne, notre commerce extérieur, facteur important de la croissance ne s’améliore pas vraiment et la France reste plombée par un des coûts du travail les plus élevés au monde ce qui explique un chômage qui freine la consommation.
LA FRANCE PASSAGER CLANDESTIN DE LA CROISSANCE EUROPEENNE
Mais les choses vont s'améliorer. On se demande quelle aurait été notre croissance si nous n’avions pas eu la baisse du pétrole, de l’euro et des taux. Mais nous avons de la chance. Nous sommes sauvés, une fois de plus, par des facteurs totalement extérieurs et la croissance va s’améliorer malgré un environnement toujours aussi défavorable, malgré les effets d’annonce, pour les entreprises. La zone euro vient de...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
L’économie n’est pas une science exacte. Loin de là. On sait notamment que la psychologie joue un rôle fondamentale et qu’elle est peu quantifiable et prévisible. Mais il y a quand même quelques certitudes : la baisse du pétrole de 50%, la chute de l’euro de 20% et les taux d’intérêt à zéro égalent 0.5% de croissance en plus. C’est le tarif minimum. Normal donc que les états et les instituts commencent tous à relever leurs prévisions de croissance. Ce qui est étonnant c’est qu’ils aient mis plus de deux mois à se décider de le faire. Même en France peu de gens se hasardent encore à prévoir une croissance supérieure à 1% .
LA PEUR DES PREVISIONS
Pourquoi cette hésitation? En France ce gouvernement n’a pas un bon track record en termes de prévisions. Rappelons qu’ Hollande a prédit une inversion de la courbe du chômage pour la fin de l’année 2013 et que cela lui colle à la peau depuis. Il ne veut pas se mouiller pour la croissance et attendra que l’INSEE se jette à l’eau. D’autant que, contrairement à l’Allemagne, notre commerce extérieur, facteur important de la croissance ne s’améliore pas vraiment et la France reste plombée par un des coûts du travail les plus élevés au monde ce qui explique un chômage qui freine la consommation.
LA FRANCE PASSAGER CLANDESTIN DE LA CROISSANCE EUROPEENNE
Mais les choses vont s'améliorer. On se demande quelle aurait été notre croissance si nous n’avions pas eu la baisse du pétrole, de l’euro et des taux. Mais nous avons de la chance. Nous sommes sauvés, une fois de plus, par des facteurs totalement extérieurs et la croissance va s’améliorer malgré un environnement toujours aussi défavorable, malgré les effets d’annonce, pour les entreprises. La zone euro vient de...
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