Morning du 23 Décembre, Qui l'eut cru?
Publié le 23 décembre 2014
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Heureusement qu'il y a la Grèce et ses taux à 8.06% pour nous ramener à la réalité.
LE MIRACLE DE LA BCE
Depuis que Mario Draghi a décidé qu'il ferait tout ce qui est nécessaire pour sauver l'euro, les taux en zone euro n'ont pas cessé de baisser pour atteindre des niveaux à la Japonaise. La BCE a quasiment réussi à créer des Eurobonds sans avoir à en créer puisque tous les pays de la zone euro ou presque se financent à des taux très proches. Ces taux bas sont une aubaine miraculeuse pour des pays aux dettes colossales. On n'ose imaginer les niveaux des déficits avec des taux "normaux".
SI LES TAUX SONT AUSSI BAS
c'est bien évidemment grâce à la caution de la BCE mais aussi aux craintes de déflation. Si la zone euro s'installe durablement dans une croissance molle, les prévisionnistes ne voient plus aucun risque d'inflation. Les prix ne progressent pas, ils baissent même et leur baisse s'accélère avec la chute vertigineuse des cours du pétrole. Une fois de plus, c'est la France qui s'en tire le mieux. Avec un déficit toujours aussi élevé, une dette colossale, elle bénéficie tout de même de taux d'emprunt inimaginables. Un bonus phénoménal pour les dépenses de l'état.
L’INCONVÉNIENT DES TAUX BAS
L'Espagne surtout, et l'Italie à moindre échelle, ne se sont réformées que parce qu'elles ont frôlé la faillite. La France, elle, n'a aucune incitation en engager de vraies réformes structurelles et quand on observe le tollé d'une loi Macron qui n'est même pas le début d'une vraie réforme, on se rend compte que le chemin à parcourir est long, très long. Le deal de Draghi était simple: Je sauve l'euro, je vous obtiens des taux ridiculement bas et vous, vous faites des réformes au pas de charge. Le problème c'est qu'en finançant sa dette à moins de 0.90% la France ne voit aucune raison de remplir sa partie du contrat. Les taux bas sont une aubaine certes, mais un frein certain aux vraies réformes.
LE TITRE DU JOUR
La une du Parisien:...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
LE MIRACLE DE LA BCE
Depuis que Mario Draghi a décidé qu'il ferait tout ce qui est nécessaire pour sauver l'euro, les taux en zone euro n'ont pas cessé de baisser pour atteindre des niveaux à la Japonaise. La BCE a quasiment réussi à créer des Eurobonds sans avoir à en créer puisque tous les pays de la zone euro ou presque se financent à des taux très proches. Ces taux bas sont une aubaine miraculeuse pour des pays aux dettes colossales. On n'ose imaginer les niveaux des déficits avec des taux "normaux".
SI LES TAUX SONT AUSSI BAS
c'est bien évidemment grâce à la caution de la BCE mais aussi aux craintes de déflation. Si la zone euro s'installe durablement dans une croissance molle, les prévisionnistes ne voient plus aucun risque d'inflation. Les prix ne progressent pas, ils baissent même et leur baisse s'accélère avec la chute vertigineuse des cours du pétrole. Une fois de plus, c'est la France qui s'en tire le mieux. Avec un déficit toujours aussi élevé, une dette colossale, elle bénéficie tout de même de taux d'emprunt inimaginables. Un bonus phénoménal pour les dépenses de l'état.
L’INCONVÉNIENT DES TAUX BAS
L'Espagne surtout, et l'Italie à moindre échelle, ne se sont réformées que parce qu'elles ont frôlé la faillite. La France, elle, n'a aucune incitation en engager de vraies réformes structurelles et quand on observe le tollé d'une loi Macron qui n'est même pas le début d'une vraie réforme, on se rend compte que le chemin à parcourir est long, très long. Le deal de Draghi était simple: Je sauve l'euro, je vous obtiens des taux ridiculement bas et vous, vous faites des réformes au pas de charge. Le problème c'est qu'en finançant sa dette à moins de 0.90% la France ne voit aucune raison de remplir sa partie du contrat. Les taux bas sont une aubaine certes, mais un frein certain aux vraies réformes.
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